Ferrari a déposé un brevet pour un moteur à hydrogène révolutionnaire qui défie les conventions : un six cylindres en ligne, bi-turbo et suralimenté, positionné de manière inédite. Ce développement marque une rupture audacieuse avec la tradition de la marque, connue pour ses moteurs V12 atmosphériques.
Selon les documents de brevet découverts par AutoGuide, cette innovation pourrait sembler sacrilège pour les puristes de Ferrari, mais les détails révèlent une ingénierie complexe et avant-gardiste.
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Une innovation audacieuse : Le moteur à hydrogène de Ferrari
Le moteur, selon les schémas, abandonne les configurations traditionnelles de 6, 8 ou 12 cylindres de Ferrari au profit d’un six cylindres en ligne. Ce dernier est alimenté par une série d’assistances, notamment un compresseur couplé à deux intercoolers, ainsi que des turbocompresseurs.
Ces derniers, équipés de moteurs électriques sur leurs turbines, ne semblent pas entraîner directement le moteur mais alimentent plutôt un générateur électrique. Bien que les documents restent vagues, cela pourrait indiquer un système hybride de 48 volts.
Parmi les caractéristiques typiques de Ferrari, le véhicule serait propulsé uniquement par les roues arrière, avec la transmission située derrière le moteur et entre les roues arrière.
Cependant, certains aspects des brevets prêtent à confusion, notamment un schéma montrant le moteur à combustion interne positionné verticalement, avec l’arbre de transmission placé plus haut que les cylindres, suggérant un moteur littéralement à l’envers.
De plus, un diagramme spécifique montre deux bancs de cylindres, remettant en question les autres schémas présentant des moteurs six cylindres en ligne, tous semblant indiquer que le moteur est monté sur la tête.
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Enjeux environnementaux et questions de faisabilité
Cette approche pourrait être perçue comme une tentative de Ferrari de brouiller les pistes. Est-ce que Modène travaille réellement sur une voiture hybride, bi-turbo, à six cylindres en ligne à hydrogène avec un moteur monté à l’envers ? Probablement pas.
Il est plus plausible que ces dépôts de brevet visent à sécuriser diverses technologies pour Ferrari, lui permettant d’accéder à ces brevets en cas de besoin, notamment face à des réglementations sur les émissions de plus en plus strictes.
Malgré son potentiel disruptif, il est peu probable que Ferrari, une marque profondément attachée à son “héritage” et à son image, adopte une approche aussi radicale. Ce développement soulève des questions sur l’avenir de l’ingénierie automobile et le rôle des énergies alternatives, comme l’hydrogène, dans la quête de solutions de mobilité durable.